Diminuer la consommation d’énergie des copropriétés permet non seulement de réduire les factures, mais aussi de préserver l’environnement. Quelle méthode adopter pour consommer moins, aussi bien dans les parties communes que dans les logements privés ? Hellio propose des actions simples et concrètes à mettre en place pour maîtriser la performance énergétique de votre immeuble et le rendre éco-responsable.
Des questions sur les aides pour des travaux en copropriété ?
Réduire les consommations énergétiques : des économies pour tous
Mieux maîtriser la consommation d’énergie, tant dans les parties communes que privatives d’une copropriété, représente un sujet clé pour tous les habitants, qu’ils soient propriétaires ou simples occupants. Au-delà des aspects environnementaux, la maîtrise de l’énergie d’un immeuble permet de diminuer à la fois les charges et les factures individuelles.
Améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment, c’est aussi lui assurer une valorisation plus importante (on parle de valeur verte), et augmenter le confort de tous les résidents.
Et pour réaliser des économies d’énergie, des petits gestes très simples peuvent être mis en place dans les appartements. Changement des ampoules, extinction des appareils en veille, baisse du chauffage de quelques degrés… les bons réflexes sont nombreux pour relever ce défi. Fin 2022, le gouvernement a publié son plan de sobriété énergétique, comprenant plusieurs actions dédiées aux copropriétés.
Les bons réflexes pour maîtriser l'énergie en copropriété
Avant de passer par la case travaux, Hellio vous guide pour vous aider à opérer rapidement des changements. L'impact sur la consommation énergétique peut déjà être intéressant.
1- Moins consommer dans les parties communes
Il existe de multiples postes de dépenses énergétiques dans les parties communes d’une copropriété. Les réduire contribue à mieux maîtriser l’énergie et ainsi faire baisser la facture.
Changer de contrat d’énergie
L’opérateur historique EDF n’est plus le seul fournisseur sur le marché de l’électricité ; de même pour Engie sur le marché du gaz. De nombreux acteurs proposent désormais leurs services. En faisant jouer la concurrence, notamment via un courtier en énergie, il est possible de baisser considérablement la facture d’énergie, grâce à un contrat personnalisé. En changeant d’abonnement, une économie de l’ordre de 10 % est envisageable.
L’ASTUCE HELLIO :
Vous envisagez de changer le contrat énergétique de la copropriété grâce au courtage ? Profitez-en pour regrouper tous les compteurs sous un seul abonnement, mais aussi pour réviser les besoins énergétiques de l’immeuble. Parfois, le compteur est surdimensionné par rapport à la consommation réelle : cela engendre un surcoût important et inutile.
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Réduire l’éclairage collectif
L’éclairage des parties communes, en intérieur comme en extérieur, représente une partie importante du budget d’énergie. Quelques ajustements mineurs permettent parfois de réaliser des économies majeures :
- L’installation d’un minuteur sur l’éclairage, pour éteindre automatiquement la lumière quelques minutes après avoir déclenché l’interrupteur ;
- La mise en place d’un système de détection de présence, pour éviter le gaspillage en enclenchant l’éclairage uniquement à l’arrivée d’une personne ;
- Le choix d’ampoules basse consommation (« relamping »), notamment LED.
Bien entretenir la VMC
Lorsque la VMC - Ventilation Mécanique Contrôlée - est mal entretenue, elle peut consommer jusqu’à deux fois plus d’énergie qu’en temps normal. Dans une copropriété, il est donc essentiel de bien entretenir et de nettoyer régulièrement la VMC, pour garantir un fonctionnement optimal. Un nettoyage trimestriel des bouches d’extraction et des entrées d’air est recommandé. Enfin, les filtres doivent faire l’objet d’un contrôle tous les ans.
2- Moins consommer dans les logements individuels
La consommation globale d’un immeuble prend également en compte les dépenses énergétiques de chaque foyer. Chaque occupant-e peut ainsi faire des efforts à son échelle, dans son appartement, en faveur de la maîtrise de l’énergie en copropriété. Ces mesures s'inscrivent dans le plan de sobriété énergétique présenté par le gouvernement en 2022.
L’éclairage pour économiser de l'électricité
La luminosité d’un logement joue beaucoup sur son confort. Dans un appartement sombre, il est fréquent de multiplier les sources artificielles de lumière, ce qui fait grimper la consommation d’énergie - même avec des lampes LED. Quelques petites astuces peuvent aider à optimiser l’éclairage naturel :
- Les fenêtres doivent être dégagées au maximum.
- L’installation de miroirs directement exposés au jour permet aussi de refléter et diffuser la lumière dans la pièce.
- Les couleurs claires doivent être privilégiées dans la décoration et l’ameublement.
Le chauffage, premier poste de dépenses énergétiques
Chaque résident.e de la copropriété peut adopter de bons réflexes pour réduire la consommation de chauffage. En saison froide, il n’est pas conseillé de fermer totalement le chauffage en cas d’absence. En effet, le système consomme beaucoup d’énergie pour revenir à la bonne température au redémarrage. Cependant, la copropriété peut décider de réduire la température de consigne, comme dans les parties communes, et la durée de la période de chauffe. En diminuant la température de quelques degrés entre 23 h et 5 h, il est possible de gagner environ 6 ou 7 % sur la facture d’électricité.
Une autre solution consiste à individualiser les frais de chauffage, avec un compteur pour chaque logement. Les habitantes et habitants sont ainsi mieux responsabilisés et sont plus enclins à faire des efforts. L’installation de compteurs individuels est d’ailleurs à présent obligatoire dans certains cas, selon la consommation de l’immeuble et ses caractéristiques techniques. À noter que l’individualisation des frais de chauffage peut faire gagner 15 % d’énergie.
Par ailleurs, cette mesure peut s’accompagner de la mise en place d’un thermostat intelligent, pour réguler la température de chaque pièce de manière automatique, grâce à l’intelligence artificielle, et programmer la chaudière.
Les appareils électroménagers : attention à la classe énergétique
Les appareils électriques pèsent beaucoup dans le budget d’électricité des ménages. Par exemple, les appareils de froid et de lavage (réfrigérateur, lave-vaisselle, lave-linge…), représentent en moyenne 18,5 % de la consommation totale. Pour toute la partie multimédia et informatique, on arrive à 13,5 %. La meilleure solution consiste à opter pour des appareils à faible consommation. Lors de l’achat, cette donnée peut être vérifiée sur l’étiquette énergie : il faut privilégier les modèles notés de A à A+++.
Les copropriétaires ou locataires peuvent aussi être sensibilisés à la veille des appareils. Il est effectivement courant de mettre en veille une télévision ou un ordinateur, plutôt que de l’éteindre. Et cela se ressent sur la facture annuelle : jusqu’à 15 € pour une TV en veille, et jusqu’à 30 € pour un PC. Dans ce cas, il suffit soit d’éteindre l’appareil, soit d’opter pour une prise connectée, pour contrôler l’extinction des appareils et mieux maîtriser l’énergie consommée.
Voici d’autres réflexes à adopter pour une bonne utilisation des appareils électriques :
- Le réfrigérateur et le congélateur doivent être placés le plus loin possible des sources de chaleur ;
- Le lave-linge et le lave-vaisselle sont à faire tourner uniquement lorsqu’ils sont remplis, en programme éco ;
- Les casseroles doivent être couvertes pendant la cuisson, pour réduire la consommation des plaques électriques.
Le remplacement des fenêtres : stop au simple vitrage
Des fenêtres trop vétustes entraînent des déperditions énergétiques importantes. Mais, à ce niveau-là, c’est à chaque copropriétaire d’agir individuellement. Lorsque l’immeuble s’engage dans une démarche de rénovation énergétique, il est important que chaque propriétaire se renseigne aussi sur son périmètre d’action. Car tout logement mieux isolé est un atout pour la copropriété ! Il est conseillé de faire une commande groupée de fenêtres si plusieurs copropriétaires veulent faire des travaux : c’est l’occasion de négocier un tarif attractif.
Les travaux de rénovation énergétique dans un immeuble
De nombreux travaux s’avèrent intéressants pour maîtriser l’énergie utilisée en copropriété. Une initiative largement soutenue par les différentes aides mises en place par les autorités : MaPrimeRénov', prime Coup de pouce, etc.
LE CHIFFRE HELLIO : 36 %
Aujourd’hui, la consommation d’électricité dans le secteur résidentiel représente 36 % de toute l’énergie utilisée en France. La rénovation globale d’un immeuble, suite à un audit énergétique, permet de la réduire de 25 à 60 % selon l’Agence Parisienne du Climat.
Un audit énergétique essentiel avant les travaux
La réalisation d’un DPE (diagnostic de performance énergétique) permet d’obtenir un bilan énergétique basique. C’est le point de départ pour déterminer les actions correctives à réaliser pour diminuer la facture d’électricité. Mieux, un audit énergétique permet d'étudier plus en détail les besoins de la résidence. Différents travaux sont envisageables pour réduire significativement la consommation d’énergie, et réduire la facture :
L’INFO HELLIO :
Les copropriétés situées à Paris peuvent profiter d’une subvention exceptionnelle de 5 000 €, accordée par la Ville, pour réaliser un audit énergétique global.
- Remplacer la chaudière collective pour économiser jusqu’à 15 % de consommation d’énergie sur l’année ;
- Changer les systèmes d’éclairage, une mesure simple pour baisser de 90 % la facture d’éclairage de la copropriété ;
- Isoler les murs par l’extérieur est une solution à l’origine de jusqu'à 30 % d’économies d’énergie, tous les ans ;
- Mais aussi : le calorifugeage, l’isolation des combles...
Note : ne pas confondre DPE collectif et DTG.
Les aides pour la rénovation énergétique
L’État s’est fixé un objectif : atteindre d’ici 2050 un parc entièrement rénové BBC (Bâtiment Basse Consommation). Pour y parvenir, le plan « France Relance » prévoyait une enveloppe de 6,7 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des logements privés et sociaux et des bâtiments publics. Le plan France 2030 a pris le relais en 2023. L’aide MaPrimeRénov’, dédiée aux propriétaires occupants, aux copropriétés et aux propriétaires bailleurs, a remplace définitivement le CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique). Elle peut être cumulée avec l’éco-prêt à taux zéro collectif, la TVA à taux réduit, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).
Face à toutes les aides disponibles pour accompagner la rénovation énergétique, Hellio aide les copropriétaires et syndics à faire le tri et à bien comprendre tous les dispositifs. Objectif : mobiliser les primes disponibles pour financer les travaux au maximum.
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