L’assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMO) permet aux copropriétaires d’être guidés et conseillés dans le cadre de leur chantier de rénovation. Notamment pour réaliser des travaux d'amélioration de la performance énergétique. Tour d’horizon de ses principales missions et des projets concernés, alors que cet opérateur devient de plus en plus important, et même obligatoire pour obtenir Ma Prime Rénov' Copropriétés.
Hellio, opérateur AMO auprès de l'habitat collectif
Au sommaire :
Maître d’œuvre, maître d’ouvrage, AMO… quelques explications
Les termes de « maître d’œuvre » et de « maître d’ouvrage » sont rencontrés fréquemment dans l’univers du BTP. Ils sont incontournables si vous envisagez des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique au sein de votre copropriété.
L’INFO HELLIO :
Certains artisans, architectes ou encore bureaux d’études proposent également la maîtrise d’œuvre déléguée. Une démarche encore plus poussée que l’AMO. En effet, le maître d’œuvre délégué est une personne à qui le maître d’ouvrage donne mandat d’exercer en son nom et pour son compte tout ou partie de ses responsabilités et prérogatives. Ainsi, il peut être amené à prendre des décisions à la place du maître d’œuvre.
Chacun de ces intervenants dispose d’un rôle bien précis dans la mise en œuvre du chantier :
- Le maître d’œuvre est l’exécutant qui est chargé de la bonne réalisation des travaux. Par exemple, un cabinet d’architectes, un artisan ou un bureau d’études.
- Le maître d’ouvrage est le client du maître d’œuvre, qui commande la construction ou la rénovation. Il s’agit donc, ici, du syndicat des copropriétaires.
Un troisième interlocuteur peut prendre part au projet : l’assistant à maîtrise d’ouvrage (ou AMO). Son rôle est de conseiller le maître d’ouvrage et de l’aider dans sa prise de décision, des premières étapes du chantier jusqu’à la réception des travaux.
Quelles sont les missions de l’assistance à maîtrise d'ouvrage ?
L’AMO délivre des conseils à la fois techniques, sociaux, financiers et administratifs. La copropriété est ainsi accompagnée de A à Z, aux différents stades du projet de rénovation.
Au moment des études préalables
L’AMO étudie les résultats de l’audit énergétique fourni par le bureau d’études. Il peut apporter des conseils sur la priorisation des travaux, ou encore pour maximiser les gains énergétiques potentiels.
Lors de la mobilisation des financements et des artisans
L’AMO peut intervenir après que l’architecte ou le bureau d’études a livré la synthèse technique des scénarios de travaux. Notamment, en réalisant le plan de financement prévisionnel, qui peut inclure les différentes aides possibles.
Le syndic et l’AMO peuvent par ailleurs travailler ensemble à la recherche des financements, en constituant les dossiers de demande auprès des organismes bancaires.
Aux stades de la réalisation et de la réception des travaux
L’AMO peut organiser des réunions de chantier hebdomadaires avec le représentant du syndicat des copropriétaires, le comité de rénovation, le syndic et le maître d’œuvre.
Puis, le syndic va réceptionner les travaux aux côtés de l’AMO en vérifiant l’absence de malfaçon. Enfin, l’AMO pourra quantifier les gains énergétiques réalisés grâce aux travaux.
En tant qu’AMO, Hellio guide les résidences collectives
L’AMO est-elle obligatoire en copropriété ?
Un recours à l’AMO non obligatoire, mais fréquent
Les copropriétaires ne sont pas toujours dans l’obligation de faire appel à l’AMO. C’est toutefois une démarche de plus en plus fréquente, car les travaux de rénovation énergétique ont tendance à se complexifier au fil des ans.
En effet, de nombreux critères sont à prendre en compte. Parmi eux, de nouvelles normes de construction, ou encore de nouvelles contraintes juridiques notamment autour de la loi Alur.
De plus, de nombreux prestataires sont amenés à intervenir pour réaliser les travaux. Le recours à l’AMO permet aux copropriétaires d’y voir plus clair dans les rôles de chacun, et de bénéficier de conseils pour bien les choisir.
Les copropriétaires évitent ainsi la pose d’équipements de mauvaise qualité, ou les potentielles arnaques. Même si les contrôles se sont renforcés, celles-ci restent nombreuses dans le secteur de l’isolation thermique par exemple, ou de la pose de pompe à chaleur en maison individuelle.
L’AMO obligatoire dans le cadre de MaPrimeRénov’Copro
Le recours à l’Assistant à Maîtrise d'Ouvrage est obligatoire dans un seul cas : si vous souhaitez bénéficier de MaPrimeRénov’ Copro pour la rénovation de l’immeuble. Cette aide de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) finance jusqu’à 25 % du montant des travaux de la rénovation globale, avec un plafond de 3 750 € par logement (ce plafond est augmenté à 6 250 € dès le 1er février 2023).
L’ASTUCE HELLIO :
MaPrimeRénov’ Copro est cumulable avec la prime énergie CEE pour les copropriétés. Ce dispositif permet notamment de financer les travaux d’isolation et de rénovation thermique dans les parties communes. Parmi eux, l’isolation de combles ou de parois, l’installation d’une chaudière performante ou d’une VMC double flux.
Pour être éligibles à MaPrimeRénov’, les copropriétés doivent :
- Être préalablement inscrites sur le registre national d’immatriculation ;
- Avoir plus de 15 ans et se composer d’au moins 75 % de résidences principales ;
- Réaliser un gain énergétique de 35 % minimum après travaux (sur le chauffage, l'eau chaude sanitaire et/ou le refroidissement) ;
- Faire appel à un opérateur d’assistance à maîtrise d’ouvrage qui n’intervient pas par ailleurs dans le projet de rénovation (en réalisant les travaux, fournissant l’énergie ou les équipements par exemple) ;
- Choisir des professionnels RGE (reconnus garant de l’environnement) pour tous les travaux.
L'AMO doit posséder une assurance responsabilité civile professionnelle.
Cette aide financière peut être complétée par la prime CEE (Certificats d'économies d'énergie) ainsi que l'éco-PTZ (prêt à taux zéro). Toujours pour des travaux visant à diminuer la consommation d'énergie de l'immeuble.
Quelles aides pour financer une assistance à maîtrise d’ouvrage en copropriété ?
Dans le cadre de MaPrimeRénov’ Copro, le recours à un AMO est partiellement financé. La subvention est de 30 % du montant de la prestation, avec des plafonds de 180 € HT par logement (soit 900 € de facture AMO x le nombre de lots), et un minimum de 900 € d’aide pour les plus petites copropriétés.
Bon à savoir : même si le chantier de rénovation n'est finalement pas réalisé, le syndicat de copropriétaires peut tout de même toucher l'aide AMO.
En revanche, pas d’aide à l’AMO du côté des Certificats d’économies d’énergie et de leur Coup de pouce Rénovation performante.
Avec Hellio, bénéficiez de l’AMO et d’un réseau d’artisans RGE
Vous souhaitez faire appel à un opérateur d’AMO ? C’est un interlocuteur en qui vous devez avoir confiance, car ce professionnel vous suivra de A à Z, tout au long du projet.
Écoute et pédagogie font partie des atouts clés à privilégier dans votre choix de prestataire. Certaines phases du projet sont en effet complexes, et doivent rester compréhensibles de tous les copropriétaires, même s’ils ne disposent pas de grandes connaissances techniques.
Pour trouver gratuitement votre opérateur d’AMO, vous pouvez directement faire appel aux conseillers France Rénov' (remplaçant du réseau FAIRE), qui vous transmettront des adresses de professionnels proches de chez vous.
Hellio propose également la compétence d’AMO pour les copropriétés. Experts en maîtrise de l’énergie, nos conseillers vous guident dans toutes vos démarches, et mobilisent notamment les aides financières telles que MaPrimeRénov’ et la prime CEE.
Nos conseillers vous aident également dans la renégociation de votre contrat en fourniture d’énergie, pour réduire encore davantage le montant des charges de copropriété.
LE CHIFFRE HELLIO : 12 000
C’est le nombre de résidences rénovées grâce à Hellio depuis 2017. Pas moins de 86 millions d’euros de travaux ont été ainsi financés grâce aux primes CEE.
De l’audit énergétique à la rénovation globale, un accompagnement complet