Un projet en copro ? 🏢
L’efficacité énergétique est un véritable enjeu économique, écologique voire réglementaire pour les copropriétés. Un bâtiment performant doit disposer d’une bonne isolation au niveau des murs, de la toiture mais aussi du sous-sol. En isolant correctement ses locaux non chauffés comme son parking ou sa chaufferie, la copropriété offrira un plus grand confort au quotidien, tout en diminuant les charges d’énergie. Hellio revient sur les avantages de l’isolation du sous-sol en résidence collective, par flocage ou fixation de panneaux.
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Au sommaire :
Quels sont les avantages d’une bonne isolation thermique ?
S’agissant d’un immeuble ou de tout autre édifice, l’isolation thermique est la priorité en matière de travaux de rénovation énergétique. Parmi les parois à protéger, il convient de s’intéresser aux planchers bas. Que ces derniers se situent au-dessus d’une cave, d’un vide sanitaire ou de tout autre espace non chauffé, ils peuvent entraîner de fortes déperditions de chaleur et laisser entrer le froid. Une sensation peu agréable pour les occupants du rez-de-chaussée !
LE CHIFFRE HELLIO : 7 à 10 %
C’est le pourcentage de déperditions thermiques qui sont localisées au niveau du plancher bas, selon l’Ademe.
Une mauvaise isolation a des répercussions sur tout le bâtiment. Isoler le sous-sol d’une copropriété représente ainsi des avantages de plusieurs ordres :
- Un plus grand confort pour les habitantes et les habitants : la rénovation thermique permet une meilleure maîtrise de la température ambiante.
- Des économies sur les factures : l’isolation des planchers bas réduit les besoins en chauffage ; cela se répercute donc sur les frais d’énergie.
- Une valorisation de la copropriété : les travaux d’isolation peuvent aider la résidence à obtenir une lettre supérieure sur l’étiquette énergie. Les lots deviennent ainsi plus prisés sur le marché immobilier.
- Une réduction des émissions de gaz à effet de serre : un geste d’actualité pour préserver l’environnement.
Travaux d’isolation du sous-sol : comment ça marche ?
Concrètement, comment se déroule le chantier d’isolation thermique ? Tout d’abord, les techniques et isolants choisis dépendent de la configuration des locaux.
Les techniques d’isolation pour une cave ou un parking
L’INFO HELLIO :
Dans le cas d’un sous-sol accessible aux habitants de la copropriété, il faut s’assurer que la hauteur sous plafond après les travaux d’isolation reste suffisante. En effet, l’isolant va réduire la hauteur d’une dizaine de centimètres au minimum.
L’isolation du sous-sol, aussi appelée isolation des planchers bas, s’effectue au niveau des plafonds de la cave, du parking ou encore de la chaufferie. On retrouve deux grandes techniques :
- Le flocage : l’isolant est projeté au plafond du sous-sol et gonfle pour recouvrir tout l’espace. La projection est utilisée lorsque la surface présente des irrégularités.
- La pose de panneaux rigides : pour les plafonds réguliers, des plaques d’isolant peuvent être fixées à l’aide de chevilles. Pour éviter les ponts thermiques (des zones de déperditions de chaleur souvent oubliées), les panneaux doivent impérativement être jointifs.
Dans les deux cas, les isolants peuvent rester visibles ou être recouverts de plaques ou d’enduit pour un rendu plus esthétique. Il est indispensable que le sous-sol soit correctement ventilé, afin d’éviter l’infiltration d’humidité dans l’isolant.
Une troisième technique consiste à isoler « par le haut », c’est-à-dire en installant des rouleaux dans les pièces chauffées au-dessus du sous-sol. Néanmoins, cette méthode est beaucoup plus rare pour une rénovation, du fait de ses inconvénients : complexité, coût, impact sur les occupants, hausse du niveau du sol, etc.
Les matériaux isolants
Différents types d’isolants sont disponibles pour réaliser une isolation du plancher bas d’un bâtiment. Le choix se fait en fonction de la technique mise en œuvre et de la performance thermique de l’isolant. Trois critères permettent d’en juger : la conductivité, l’épaisseur et la résistance thermique.
L’ASTUCE HELLIO :
Pour optimiser au mieux la performance énergétique d’une copropriété, l’isolation du sous-sol doit s’inscrire dans un bouquet de travaux, soit une démarche de rénovation globale. La réalisation d’un audit énergétique complet préalable permet d’identifier les opérations prioritaires.
Les isolants les plus utilisés sont les suivants :
- Polystyrène expansé (PSE) : il s’agit de plaques rigides et légères qui présentent une performance thermique élevée. Facile à poser et accessible en matière de budget, le PSE est souvent privilégié pour rénover un sous-sol.
- Laine minérale de verre : la laine de verre est l’un des matériaux les plus performants pour isoler un plancher bas. Elle supporte en effet les températures extrêmes, et elle résiste au feu et aux rongeurs.
Hellio accompagne les gestionnaires dans l’isolation de leur immeuble
Quelles sont les aides pour diminuer le coût des travaux ?
L’État s’engage activement dans la rénovation énergétique des bâtiments. Différents dispositifs ont ainsi été mis en place pour financer les travaux d’économies d’énergie. Et bonne nouvelle : ils ne concernent pas que les particuliers ou les propriétaires aux revenus modestes. Certaines aides sont également accessibles aux copropriétés, sans critère de ressources, avec pour condition d’avoir recours à des professionnels RGE.
La somme peut couvrir jusqu’à 100 % du prix des travaux (selon l'opération). Une information pas suffisamment communiquée, qui peut pourtant inciter bon nombre de Français à entreprendre ce type de projet et réduire leurs charges.
La prime des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Ce dispositif introduit en 2005 permet d’impliquer les fournisseurs d’énergie dans le financement de la rénovation énergétique. Pour faire simple, l’État leur fixe des objectifs d’économies d’énergie à réaliser. Pour les atteindre, le fournisseur peut racheter des certificats auprès d’un bénéficiaire qui réalise des opérations éligibles aux CEE. Cela permet aux particuliers mais aussi aux syndicats de copropriétaires de profiter d’un soutien budgétaire pour certains travaux d’optimisation énergétique.
C'est la fiche BAR-EN-103 qui détaille les conditions techniques pour que l'opération d'isolation soit éligible à la prime CEE.
À noter :
- La copropriété doit avoir plus de 2 ans.
- L’action doit respecter des critères d’efficacité énergétique, notamment une résistance thermique de l’isolant supérieure ou égale à 3 m2.K/W.
MaPrimeRénov’ Copro
Il s’agit d’une aide versée directement au syndicat de copropriétaires, dans le cadre de travaux de rénovation globale. Ces derniers doivent améliorer la performance énergétique de 35 % minimum (exemple : isolation + remplacement de chaudière + nouvel éclairage).
Deux choses importantes à savoir sur MaPrimeRénov' Copropriétés :
- La copropriété doit être composée d’au moins 75 % de lots d’habitation principale (ou 65 % pour les résidences collectives de 20 lots ou moins). Il faut également qu’elle soit immatriculée au registre national des copropriétés.
- Le plafond éligible ne peut pas dépasser 25 000 € du coût des travaux. Le montant de la prime maximal a augmenté le 1er janvier 2024, passant de 25 % à 75 % du coût des travaux par logement. Au maximum, la prime est donc fixée à 18 750 € par logement (contre 6 250 € auparavant). Ce nouveau pourcentage comprend un bonus "Sortie de passoire énergétique" (les copropriétés qui quittent une classe énergétique F ou G) et une prime dédiée aux copropriétés fragiles ;
- Une aide supplémentaire individuelle peut être accordée pour les ménages modestes et très modestes.
En cas d’opération unique, les propriétaires peuvent demander MaPrimeRénov’ à titre individuel, sous réserve d’obtenir l’accord de la copropriété si le chantier affecte les parties communes. Toutefois, les actions d’économies d’énergie éligibles à la Prime Rénov’ n’incluent pas le flocage du sous-sol de l’immeuble.
L’éco-prêt à taux zéro collectif
Ce prêt collectif permet d’encourager les travaux d’économies d’énergie en copropriété, comme l’isolation du plafond du sous-sol. Il est souscrit par le syndicat de copropriétaires et ne peut pas dépasser 30 000 € pour un bouquet d’au moins 3 opérations — 15 000 € pour une seule —, sur une durée maximum de 15 ans.
Pour un projet de rénovation globale (gain énergétique de 35 % minimum), le montant peut atteindre 50 000 € remboursables sur 20 ans.
Nos experts vous accompagnent dans toutes vos démarches
Pour améliorer l’isolation thermique d’un immeuble (planchers mais aussi murs ou tuyauterie), Hellio est un partenaire de choix tout au long de votre projet. Nos experts s’occupent de réunir les aides financières et de suivre toutes les démarches administratives. Pour conduire les travaux, nous faisons appel à une entreprise partenaire certifiée RGE.
Il faut compter environ une semaine pour une surface de 1 000 mètres carrés. À la fin du chantier, Hellio contrôle sa qualité ; un bureau indépendant réalise ensuite un audit complémentaire.
« En 2020, Hellio a permis l’isolation de 600 000 m2 de planchers bas en copropriété, soit 40 fois le terrain du Stade de France ! »
Hellio, partenaire des copropriétés pour tous leurs projets d’isolation