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Avec la hausse du coût de l’énergie, opter pour une chaudière récente et efficace fait partie des solutions pour réaliser des économies en copropriété.
Le gouvernement incite à la transition énergétique des ménages français, dans un objectif de réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Cela passe par l’interdiction d'équiper les logements neufs et existants avec des chaudières au fioul depuis le 1er juillet 2022. D’autre part, depuis le 1er janvier et l’instauration de la réglementation RE2020, les maisons neuves ne peuvent plus être équipées de chaudières au gaz, y compris à condensation. Néanmoins, les copropriétés ont quelques années supplémentaires pour s’adapter, avec une entrée en vigueur de l’interdiction prévue pour 2025.
De nombreuses aides financières ont été mises en place afin d’encourager le changement des chaudières d’ancienne génération pour des modèles plus économiques. Découvrez les différents types de chaudières sur le marché ainsi que les primes disponibles à l’installation.
N’attendez pas pour changer votre chaudière vétuste
Les différents types d’énergie pour une chaudière en copropriété
Afin d’assurer un confort hivernal optimal, il est primordial d’opter pour un modèle de chaudière performant. En plus du chauffage, ces appareils peuvent également permettre la production d’eau chaude sanitaire (ECS). De nombreux combustibles et technologies existent, rendant la décision souvent difficile, avec un investissement élevé à la clé. Il faut donc faire le bon choix pour que la chaudière réponde aux besoins et attentes des copropriétaires.
En 2015, on comptait 60 % d’appartements en chauffage individuel — électricité ou gaz pour la grande majorité — contre 40 % en chauffage collectif (source : Insee, enquête Logement 2013).
Le chauffage au gaz
C’est le système de chauffage le plus présent en France. Sa simplicité d’utilisation et le confort qu’il procure justifient cet engouement. La hausse continue du coût du gaz représente néanmoins un point de vigilance qui impose d’opter pour un modèle plus économique. Sans parler de son impact environnemental négatif, tout au long de son cycle de vie (extraction, transport, combustion…).
LE CHIFFRE HELLIO : 12 213 000
En 2020, 12 213 000 logements français sont chauffés au gaz naturel.
Plusieurs types de chaudières à gaz engendrent d’importantes économies d'énergie par rapport à une chaudière classique :
- La chaudière basse température permet de consommer moins de gaz grâce à une eau plus tiède (mais sans impact sur le confort de chauffe), ce qui réduit également les émissions de gaz à effet de serre.
- La chaudière à condensation permet un rendement avoisinant les 100 %.
Les chaudières à bois
Selon l’étude du Ceren, le bois est utilisé comme combustible principal dans 1 298 000 logements. Encore minoritaire, ce mode de chauffage basé sur une ressource durable et renouvelable est une solution d’avenir. Le bois est depuis longtemps le combustible le plus économique sur le marché. Il y a fort à parier que de nombreux particuliers optent pour cette solution. Comme son installation nécessite un circuit de chauffage central, les chaudières à bois sont particulièrement adaptées aux copropriétés.
En revanche, certaines régions comme l’Île-de-France l’interdisent, à cause des particules fines rejetées.
Avec un rendement jusqu’à 90 % et des économies d’énergie pouvant atteindre 30 %, le bois de chauffage est une filière en plein essor en France.
Le raccordement à un réseau de chaleur
L’INFO HELLIO :
Compte tenu de leur interdiction désormais en vigueur, les chaudières au fioul ne sont pas mentionnées. En revanche, de nombreuses aides existent pour leur remplacement par un système plus vertueux.
Plus méconnue, cette solution consiste à utiliser un réseau de chaleur existant pour y raccorder son habitation. Ces réseaux ont en partie recours à des énergies renouvelables ou récupèrent la chaleur (des usines d’incinération par exemple). On parle d’« EnR&R ». Plusieurs atouts :
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre,
- La mutualisation des coûts.
Il existe près de 500 réseaux de chaleur en France, alimentant plus de 2 millions de foyers (source : Ademe).
Cette solution est particulièrement adaptée pour les grands bâtiments tels que les copropriétés, sous réserve qu’un réseau de chaleur passe à proximité !
D'autre part, la chaudière électrique, encore à ses balbutiements, pourrait bientôt peupler les foyers français à plus grande échelle, grâce par exemple à la technologie à ionisation.
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Quelles sont les aides disponibles pour changer de chaudière en copropriété ?
Pour accompagner les Français et les Françaises dans leurs projets de rénovation énergétique, l’État a mis en place un large éventail d’aides financières. Elles se déclinent selon la situation de votre copropriété : chauffage collectif ou individuel.
Pour changer de chaudière individuelle
Vous êtes concerné si chaque logement de votre chaudière dispose de sa chaudière individuelle. Des certificats d'économies d’énergie (CEE) sont délivrés pour le remplacement de votre chaudière par un modèle à haute performance énergétique (HPE). Les modalités sont décrites dans le mode opératoire BAR-TH-106.
Aucune condition de revenus n’est exigée pour prétendre à la prime énergie CEE. Même les ménages les plus aisés y ont droit.
Pour bénéficier de ces CEE, l’appareil doit être installé par un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE). La puissance thermique nominale de la chaudière doit nécessairement être inférieure ou égale à 70 kW. De plus, l'efficacité énergétique doit être supérieure ou égale à 90 %.
Le montant de la certification délivrée dépend de plusieurs facteurs. Pour un appartement, la zone climatique détermine le montant exprimé en kWh cumac :
- Zone H1 = 24 800,
- Zone H2 = 21 200,
- Zone H3 = 15 800.
L’ASTUCE HELLIO :
Un kWh cumac correspond au nombre de kWh économisé (sur un an) x durée de vie (an) x coefficient d’actualisation (1,04).
Ce montant est multiplié par un facteur correctif selon la surface habitable. Ces CEE donnent droit à une somme variable, versée par un fournisseur d’énergie comme Engie, EDF ou TotalEnergies.
En plus de ces CEE, vous pouvez bénéficier de MaPrimeRénov’ par le biais de l’Anah.
Accessible pour tous les propriétaires (bailleurs ou occupants), sous conditions de ressources, il est possible d’obtenir entre 800 et 1 200 € pour l’installation d’une chaudière au gaz très haute performance. Dépêchez-vous si vous êtes intéressé : la prime est supprimée le 1er janvier 2023 ; l’objectif du gouvernement est de gagner en indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, majoritairement importées.
Pour changer de chaudière collective
Lorsque votre copropriété dispose d’une chaudière collective, son remplacement est éligible à plusieurs aides, dont certaines dans le cadre d’une rénovation globale (comprenant plusieurs opérations comme l’amélioration de l’isolation et de la ventilation…).
Les CEE spécifiques à l’installation d’une chaudière collective au gaz à très haute performance énergétique (THPE) sont décrits dans l’opération n°BAR-TH-107. La puissance thermique nominale de la chaudière doit être comprise entre 70 kW et 400 kW et son rendement supérieur ou égal à 92 %.
Le montant des CEE est exprimé en kWh cumac et dépend :
- De la zone climatique,
- De la puissance thermique nominale de la chaudière,
- Du nombre d’appartements.
MaPrimeRénov' Copropriétés pour une rénovation globale
Également, MaPrimeRénov’ Copro peut être sollicitée par le syndicat des copropriétaires pour financer le remplacement de la chaudière collective. Elle est délivrée dans le cadre d’une rénovation globale, puisque les travaux doivent impérativement entraîner un gain énergétique de 35 % minimum.
Pour simplifier, l’aide est plafonnée à 25 % du montant des travaux sans conditions de revenus pour les copropriétaires. L'État a augmenté le plafond du coût des travaux de 15 000 € à 25 000 € par logement éligible depuis le 1er février 2023. Intégralement reversée au syndicat des copropriétaires, le financement est donc limité à 6 250 € par logement (contre 3 750 € anciennement).
Toujours dans le cadre d’un bouquet de travaux, une aide supplémentaire et cumulable, dite « Coup de pouce Rénovation performante de bâtiment résidentiel collectif », est aussi disponible. Les travaux doivent permettre une baisse de consommation annuelle en énergie de 35 % minimum à l’issue des travaux.
Le montant varie selon l’économie réalisée sur la consommation annuelle du bâtiment et la part de chaleur renouvelable après travaux, entre 250 et 500 € par MWh économisé. La prime Coup de pouce est bonifiée :
- Lorsque le taux de chaleur renouvelable et de récupération après travaux atteint 50 %.
- Et/ou lorsque la copropriété abandonne un équipement de chauffage au fioul ou au charbon.
Au-delà des chaudières, il existe également des aides pour installer une pompe à chaleur, comme MaPrimeRénov’. Aujourd’hui, seulement 100 000 appartements en sont équipés, mais ce chiffre augmente chaque année.
D’autres dispositifs cumulables avec les primes à la conversion
Le cumul de MaPrimeRénov’ et des Certificats d’économies d’énergie ne permet pas de couvrir à 100 % les frais des travaux. Entrent alors en jeu d’autres aides et subventions, comme l’éco-prêt à taux zéro. Cet éco-PTZ existe en version individuelle ou collective pour rénover un bâtiment en copropriété.
Par ailleurs, un taux de TVA réduit à 5,5 % est généralement appliqué par le professionnel qui installe un système de chauffage de nouvelle génération.
Enfin, certaines collectivités locales distribuent des subventions pour certaines opérations d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Pour y voir plus clair, nous vous invitons à contacter un expert Hellio, qui prendra connaissance de vos besoins. Une visite technique sur site par un artisan confirmera la faisabilité de l’intervention. Vous sera ensuite proposée la meilleure réponse, éligible aux aides et garante d’économies sur vos charges de copropriété.
Vous souhaitez connaître le montant de vos aides ?